jeudi 10 mai 2007

Genève a-t-elle lu les Conventions de Genève ?



Dans sa tour d'ivoire, le Maire de Genève et ses adjoints se protègent, non contre l'opposition dont chacun souhaite qu'elle lui fasse la vie difficile, non contre la presse qui guetterait ses faux-pas, non encore contre quelques adversaires de circonstance, mais contre la jeunesse, celle-là même qu'elle dit choyer, celle-là même encore qui constitue son fond électoral.

Le voilà donc nos maires (avec un m minuscule, un tout petit m) qui tissent autour de leur palais une barrière d'ultrasons qui agresse les jeunes de moins de 25 ans, et ceux-là seulement. Miracle et perfidie de la technique...

Dans la presse, la cause prête à rire ce matin. Est-ce vraiment le ton juste que de rire ? Ce même maire, ne nous a-t-il pas proposé il y a quelques semaines de dépenser l'argent par centaines de milliers de francs pour garantir le confort des pigeons ? Simultanément et secrètement il installe et use une arme sournoise et la dirige contre la tête de nos enfants. "Ca faisait mal" confient-ils aux journalistes. Et l'arme des ultrasons n'est sans doute pas permise par les Conventions de Genève.

N'est-ce pas là le comportement des pires dictateurs que d'agir contre le bien-être de sa propre population ? Notre maire ne voit-il pas que c'est contre l'Etat de droit lui-même qu'il agit, ne voit-il pas que les lésions dont auraient à souffrir les enfants constituent des délits de lésions corporelles dans la meilleure hypothèse ou pire un crime d'exposition ?

Que reste-t-il de "l'esprit de Genève", comment a-t-elle pu mettre en place un tel gouvernement et pire encore, lui renouveler sa confiance il y a 10 jours à peine.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quel plaisir de pouvoir retrouver ta plume.
p.l.