mercredi 30 mai 2007


Les pages people étalent les cures de désintoxication que doivent subir les Paris Hilton, Britney Spears et autres jeunes stars pour avoir pris le volant quelque peu éméchées ce qu'a priori et leur jeunesse et leur art avoué de céder aux tentations devraient rendre excusables.


Ce qui est ici fâcheux, c'est plutôt de voir systématiquement des excès dénoncés et jugés comme des maux qu'il faut extirper en cures de désintoxication alors qu'il ne s'agit vraisemblablement que de plaisirs, coupables tout au plus, mais y a-t-il plaisir sans culpabilité...


Et de craindre que demain il faille se désintoxiquer aussi du plaisir d'écouter de la musique (non officielle), de goûter à cet autre plaisir d'été qu'est de s'asseoir sur une terrasse et regarder (ou non) passer les jolies filles ou que sais-je, la liste des plaisirs est encore longue, mais cela va-t-il durer ?


L'hygiénisme comme norme sociale, on le justifiera par le principe de précaution qui lui-même fondera le devoir de délation de son aimable prochain. Peut-être.


Mais alors, les île désertes vont devenir rares.

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