dimanche 28 janvier 2007

Le mort saisit le vif (principe de droit successoral)

Cette semaine on aura beaucoup parlé de l'abbé Pierre, beaucoup commenter son oeuvre et, ainsi qu'une nécessité, évoqué l'amour de cet homme pour l'humanité en particulier ceux que la société a le plus blessés.

Le plus souvent, ces commentaires appelaient à la reconnaissance de l'évidente sainteté de l'abbé Pierre et appelait à sa prompte canonisation par son Eglise.

Sans me prononcer sur une question qui appartient à la curie romaine, je déplore cet appel. Canoniser l'abbé Pierre ne serait-il pas trop vite faire de son oeuvre un élément de l'histoire et assourdir ses constants appels à une meilleure fraternité entre tous les hommes ? S'il devenait ainsi un saint, que pourrais-je moi-même pour la cause qu'il défend, moi qui ne suis pas un saint ?

Plutôtque d'élever la voie de l'Abbé Pierre au chant des anges - dont nous savons chacun combien elle nous est lointaine - retenir au contraire que si sa voie s'est éteinte, c'est pour qu'elle soit en chacune des voies, sans polémique partisane, mais avec l'esprit de fraternité.

Ainsi le mort saisit le vif et quand l'héritage est beau le vif est d'autant plus léger à le défendre. Se le souhaiter, et le souhaiter à chacun.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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